BEGIN:VCALENDAR VERSION:2.0 PRODID:icalendar-ruby CALSCALE:GREGORIAN METHOD:PUBLISH BEGIN:VTIMEZONE TZID:Europe/Paris BEGIN:DAYLIGHT DTSTART:20060326T030000 TZOFFSETFROM:+0100 TZOFFSETTO:+0200 RRULE:FREQ=YEARLY;BYDAY=-1SU;BYMONTH=3 TZNAME:CEST END:DAYLIGHT BEGIN:STANDARD DTSTART:20051030T020000 TZOFFSETFROM:+0200 TZOFFSETTO:+0100 RRULE:FREQ=YEARLY;BYDAY=-1SU;BYMONTH=10 TZNAME:CET END:STANDARD END:VTIMEZONE BEGIN:VEVENT DTSTAMP;TZID=Europe/Paris:20051110T193000 UID:199@agendadulibre.org DTSTART;TZID=Europe/Paris:20051110T193000 DTEND;TZID=Europe/Paris:20051110T213000 DESCRIPTION:La prochaine conférence [Parinux](www.parinux.org) se tiendra le jeudi 10 novembre 2005 à 19h30\, à 'adresse suivante:\n\n[Relais Mén ilmontant][1]\n 85bis\, rue de Ménilmontant\n 75020 Paris\n Métro Ménil montant\n\nElle sera animée par Stéphane Bortzmeyer\, ingénieur à l'AF NIC.\n\nGrâce entre autres à l'hébergeur SourceForge\, l'utilisation de [systèmes de gestion de versions][2] (VCS\, Version Control System\, ég alement appelés SCM pour Source Code Management) en réseau s'est largeme nt répandue et ces systèmes sont désormais un des principaux outils de travail collaboratif. Fini\, le travail solitaire du programmeur génial\, dont le monde ne voyait rien avant la "release".\n\nPlus faciles d'utilis ation et plus répandus\, ces VCS sont utilisés par les développeurs bie n sûr\, mais aussi par les webmestres pour gérer les fichiers qui compos ent le site Web\, par les auteurs de documentation ou de support de cours pour gérer leurs documents\, articles ou exposés\, etc.\n\nPendant très longtemps\, l'unique logiciel sérieux de gestion de versions était [CVS ][3]. Il reste aujourd'hui la référence. Mais maintenant que le vénéra ble CVS atteint sérieusement ses limites et que la créativité bouillonn e dans ce domaine\, après dix ans de monopole absolu de CVS\, on va s'int éresser à la concurrence.\n\nCVS souffre en effet de plusieurs limites: les "commits" ne sont pas atomiques (en cas de disque plein\, par exemple\ , on ne commite qu'une partie des fichiers)\, les répertoires et les meta -données (le fait qu'un fichier soit exécutable\, par exemple) ne sont p as versionnés\, le travail sur du code tiers\, développé en amont\, est très pénible (l'outil de CVS pour ce travail\, les branches\, étant le nt et difficile d'usage). Enfin\, le code n'est plus du tout maintenu.\n\n Pour succéder à CVS\, il existe deux sortes de VCS\, centralisés ou dé centralisés. Tous ont en commun de ne plus travailler par fichier\, comme CVS\, mais par "changeset" ou "patch"\, un ensemble de changement sur plu sieurs fichiers.\n\nDans les systèmes centralisés\, il y a un dépôt de référence et les utilisateurs lisent et écrivent uniquement dans ce d épôt. CVS est l'archétype de ces VCS. Mais désormais\, sur ce créneau \, il cède du terrain à [Subversion.][4] Ce dernier\, baptisé "CVS++"\, tente de faire "CVS sans les problèmes". Par exemple\, une petite révol ution: on peut enfin renommer un fichier. Ou bien on peut enfin "versionne r" les meta-données.\n\nLes concepts étant les mêmes\, les simples util isateurs passent de CVS à Subversion en cinq minutes\, d'autant plus que les commandes sont identiques. Pour l'administrateur\, c'est plus difficil e\, car le changement est plus profond. Le format du dépôt est complète ment différent (il en existe au moins deux\, avec DB et avec des fichiers plats). La configuration d'un serveur réserve quelques pièges\, on peut utiliser Apache 2 et WebDAV ou bien le plus simple svnserve.\n\nDans les systèmes décentralisés\, le sujet chaud du moment\, on essaie de mieux coller au mode de développement en réseau si fréquent dans le logiciel libre.\n\nDans ces VCS\, il n'y a plus de dépôt de référence. Plusieur s dépôts coexistent et on peut lire et écrire dans celui de son choix.\ n\nCela met fin au dépôt central sacré avec ses "commiteurs" privilégi és qui regardent les autres de haut. Le fait d'accorder ou de refuser le droit de "commiter" entraîne souvent des crises qui sont désormais inuti les.\n\nLa décentralisation permet plus facilement de suivre un logiciel amont\, auquel on ajoute quelques patches qui ne seront pas forcément int égrés. Les VCS décentralisés dédramatisent ainsi le "fork"\, la sciss ion\, qui a secoué tant de projets de logiciel libre\, en le rendant moin s radical et moins définitif.\n\nElle permet enfin\, ce qui est important compte tenu de l'explosion de l'utilisation des portables un travail en d éconnecté (le portable contient un vrai dépôt). Les principaux représ entant de la catégorie des VCS décentralisés sont Mercurial\, SVK\, mon otone\, git et enfin darcs\, qui est le plus simple à utiliser.\n\n[Arch] [5] et sa mise en oeuvre la plus connue\, tla\, est l'ancêtre des VCS dé centralisés. tla est très complexe à utiliser\, mais il a néanmoins d ébayé le terrain et introduit le concept de décentralisation auprès de beaucoup d'utilisateurs\, concurrençant sérieusement Subversion.\n\nPlu s récent\, [darcs][6] est à la fois bien plus simple (comme CVS\, on peu t s'y mettre en quelques minutes) et plus matheux avec sa fameuse "théori e des patches" qui tente de donner un cadre théorique solide à la gestio n des conflits entre dépôts décentralisés qu'on essaie de synchroniser . L'algorithmique mise en jeu par les VCS décentralisés est en effet bie n plus complexe.\n\nC'est darcs qui pousse le plus loin la logique des VCS décentralisés: toute copie de travail est un dépôt de plein droit. L' équivalent des branches de CVS\, par exemple\, est juste un autre dépôt ..\n\nContrairement à Subversion\, darcs n'est pas encore utilisé en pro duction pour des gros projets mais il est très prometteur.\n\n\n\n[1]: ht tp://www.parinux.org/activites/lieu/menilmontant.html\n[2]: http://fr.wiki pedia.org/wiki/Contrôle_de_version\n[3]: http://fr.wikipedia.org/wiki/CVS \n[4]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Subversion_(logiciel)\n[5]: http://fr. wikipedia.org/wiki/GNU_Arch\n[6]: http://fr.wikipedia.org/wiki/Darcs\n LOCATION:Paris\, Île-de-France\, France ORGANIZER:mailto:parinux@parinux.org SUMMARY:Conférence Parinux : Les nouveaux systèmes de gestion de version URL;VALUE=URI:http://www.parinux.org/ X-ALT-DESC;FMTTYPE=text/html:
La prochaine conférence Parinux se tiendra le jeudi 10 novembre 2005 à 19h30\, à 'ad resse suivante :
\n\nRelais Ménilmontant
\n85bis\, rue de Ménilmon
tant
\n75020 Paris
\nMétro Ménilmontant
\n
Elle sera animée par Stéphane Bortzmeyer\, ingénieur à l'AFNIC.
\n\nGrâc e entre autres à l'hébergeur SourceForge\, l'utilisation de\nsystèmes de gestion de v ersions (VCS\, Version Control System\,\négalement appelés SCM pour Source Code Management) en réseau s'est\nlargement répandue et ces syst èmes sont désormais un des principaux\noutils de travail collaboratif. F ini\, le travail solitaire du\nprogrammeur génial\, dont le monde ne voya it rien avant la "release".
\n\nPlus faciles d'utilisation et plus r épandus\, ces VCS sont utilisés par\nles développeurs bien sûr\, mais aussi par les webmestres pour gérer\nles fichiers qui composent le site W eb\, par les auteurs de\ndocumentation ou de support de cours pour gérer leurs documents\,\narticles ou exposés\, etc.
\n\nPendant très lon gtemps\, l'unique logiciel sérieux de gestion de\nversions était CVS. Il reste aujourd'hui la réf érence. Mais maintenant\nque le vénérable CVS atteint sérieusement ses limites et que la\ncréativité bouillonne dans ce domaine\, après dix a ns de monopole\nabsolu de CVS\, on va s'intéresser à la concurrence.
\n\nCVS souffre en effet de plusieurs limites : les "commits" ne sont p as\natomiques (en cas de disque plein\, par exemple\, on ne commite qu'une \npartie des fichiers)\, les répertoires et les meta-données (le fait\nq u'un fichier soit exécutable\, par exemple) ne sont pas versionnés\, le\ ntravail sur du code tiers\, développé en amont\, est très pénible\n(l 'outil de CVS pour ce travail\, les branches\, étant lent et difficile\nd 'usage). Enfin\, le code n'est plus du tout maintenu.
\n\nPour succ éder à CVS\, il existe deux sortes de VCS\, centralisés ou\ndécentrali sés. Tous ont en commun de ne plus travailler par fichier\,\ncomme CVS\, mais par "changeset" ou "patch"\, un ensemble de changement\nsur plusieurs fichiers.
\n\nDans les systèmes centralisés\, il y a un dépôt d e référence et les\nutilisateurs lisent et écrivent uniquement dans ce dépôt. CVS est\nl'archétype de ces VCS. Mais désormais\, sur ce créne au\, il cède du\nterrain à Subversion. Ce dernier\, baptisé "CVS++"\, tente de f aire "CVS\nsans les problèmes". Par exemple\, une petite révolution : on peut\nenfin renommer un fichier. Ou bien on peut enfin "versionner" les\n meta-données.
\n\nLes concepts étant les mêmes\, les simples util isateurs passent de CVS\nà Subversion en cinq minutes\, d'autant plus que les commandes sont\nidentiques. Pour l'administrateur\, c'est plus diffic ile\, car le\nchangement est plus profond. Le format du dépôt est compl ètement\ndifférent (il en existe au moins deux\, avec DB et avec des fic hiers\nplats). La configuration d'un serveur réserve quelques pièges\, o n peut\nutiliser Apache 2 et WebDAV ou bien le plus simple svnserve.
\n \nDans les systèmes décentralisés\, le sujet chaud du moment\, on es saie\nde mieux coller au mode de développement en réseau si fréquent da ns le\nlogiciel libre.
\n\nDans ces VCS\, il n'y a plus de dépôt d e référence. Plusieurs dépôts\ncoexistent et on peut lire et écrire d ans celui de son choix.
\n\nCela met fin au dépôt central sacré a vec ses "commiteurs" privilégiés\nqui regardent les autres de haut. Le f ait d'accorder ou de refuser le\ndroit de "commiter" entraîne souvent des crises qui sont désormais\ninutiles.
\n\nLa décentralisation perm et plus facilement de suivre un logiciel\namont\, auquel on ajoute quelque s patches qui ne seront pas forcément\nintégrés. Les VCS décentralisé s dédramatisent ainsi le "fork"\, la\nscission\, qui a secoué tant de pr ojets de logiciel libre\, en le\nrendant moins radical et moins définitif .
\n\nElle permet enfin\, ce qui est important compte tenu de l'expl osion de\nl'utilisation des portables un travail en déconnecté (le porta ble\ncontient un vrai dépôt).\nLes principaux représentant de la catég orie des VCS décentralisés sont\nMercurial\, SVK\, monotone\, git et enf in darcs\, qui est le plus simple à \nutiliser.
\n\nArch et sa mise en oeuvre la plus con nue\, tla\, est l'ancêtre des VCS\ndécentralisés. tla est très complex e à utiliser\, mais il a néanmoins\ndébayé le terrain et introduit le concept de décentralisation auprès\nde beaucoup d'utilisateurs\, concur rençant sérieusement Subversion.
\n\nPlus récent\, darcs est à la fois bien plus simple ( comme CVS\, on peut\ns'y mettre en quelques minutes) et plus matheux avec sa fameuse\n"théorie des patches" qui tente de donner un cadre théorique solide à\nla gestion des conflits entre dépôts décentralisés qu'on e ssaie de\nsynchroniser. L'algorithmique mise en jeu par les VCS décentral isés\nest en effet bien plus complexe.
\n\nC'est darcs qui pousse l e plus loin la logique des VCS décentralisés :\ntoute copie de travail e st un dépôt de plein droit. L'équivalent des\nbranches de CVS\, par exe mple\, est juste un autre dépôt..
\n\nContrairement à Subversion\ , darcs n'est pas encore utilisé en\nproduction pour des gros projets mai s il est très prometteur.
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