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Val-Libre

OpenToonz


Hauts-de-France
Published
March 18, 2023 12:55
Imported
March 18, 2023 13:03

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Linux Quimper

[samedi 29 avril 23] Install-Party à la Foire Alternative et Bio de Trégunc


Bretagne
Published
March 18, 2023 10:34
Imported
March 18, 2023 13:03
Le Festival « Grains de sable » pour sa 9e édition de la Foire Alternative et Bio de Trégunc invite Linux Quimper à animer une install-party le samedi 29 avril de 14h à 18hCe sera l’occasion...
MJC Chenôve

Une: Salon radioamateur 2023


Bourgogne-Franche-Comté
Published
March 18, 2023 09:00
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March 09, 2023 19:43
La section "Radio Club" de la MJC-CS de Chenôve vous propose son salon radioamateur le samedi 18 mars 2023 de 9 heures à 18 heures dans les locaux de la MJC au 7, rue de Longvic 21300 Chenôve. Entrée : 2€.
Commission Open Source de Telecom Valley

[Actu adhérent] Forum de l’alternance | Métiers du numérique 2023 de l’Université Côte d’Azur


Provence-Alpes-Côte d'Azur
Published
March 17, 2023 16:11
Imported
March 17, 2023 21:03

L’article [Actu adhérent] Forum de l’alternance | Métiers du numérique 2023 de l’Université Côte d’Azur est apparu en premier sur Telecom Valley.

Linux Quimper

[18, 19 et 20 mai 23] 3ème édition d’Entrée Libre


Bretagne
Published
March 17, 2023 11:13
Imported
March 18, 2023 13:03
Cette édition comme les précédentes, se déroulera au Centre Des Abeilles de Quimper (voir le plan)Entièrement axé sur le numérique et le partage de connaissances afin d’accompagner et dédramatiser les usages d’internet. EntréeLibre est...
PARINUX

Soirée de contribution au libre du 16 mars à 19h30


Île-de-France
Published
March 17, 2023 09:42
Imported
March 15, 2023 13:03

Parinux propose aux utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres de se réunir régulièrement afin de contribuer à des projets libres.
Cela se passe à La Générale - 39 rue Gassendi, 75014 Paris.
Stations les plus proches : Mouton Duvernet (ligne 4) et Denfert Rochereau (RER B, lignes 4 et 6).
Venir avec son ordinateur portable est souhaitable.
Attention : Ce n'est pas une install party ! Chacun·e peut venir avec ses projets, ses envies de contribution...
Début : 19h30
Vous pouvez apporter (...)

- Événements
ritimo

Nouvelles capitales, déforestation et apartheid social : parallèles entre le Brésil et l'Indonésie


Île-de-France
Published
March 17, 2023 09:00
Imported
March 17, 2023 13:03

Le Brésil et l'Indonésie partagent une similitude particulière : à un moment donné, leurs dirigeants ont décidé de construire une nouvelle capitale. Alors que les dirigeants brésiliens ont construit Brasilia il y a environ 60 ans, la construction de la nouvelle capitale indonésienne est en cours. Les deux projets renforcent un État colonial, même si leurs promoteurs prétendent le contraire.

- Articles et traductions / Brésil, Indonésie, déforestation, colonisation, veille internationale, article, exclusion sociale, urbanisation
Framasoft

Échirolles libérée ! La dégooglisation (2)


Auvergne-Rhône-Alpes
Published
March 17, 2023 07:42
Imported
March 17, 2023 13:03
Voici le deuxième volet du processus de dégooglisation de la ville d’Échirolles (si vous avez manqué le début) tel que Nicolas Vivant nous en rend compte. Nous le re-publions volontiers, en souhaitant bien sûr que cet exemple suscite d’autres migrations … Lire la suite­­
Montpel'libre

Média | Radio FM Plus - La matinale de FM-PLUS | Hérault | Mars 2023


Occitanie
Published
March 16, 2023 17:43
Imported
March 17, 2023 05:03

Entretien avec Nathalie Bouly & Rija lors de l'émission « La matinale de FM-PLUS » du 16/03/2023
Pour un réveil en douceur et en énergie, et en direct de nos studios de la rue Luthuli à Montpellier. Tous les jours des infos locales, montpelliéraines et autour de Montpellier. On y parle des astuces, des bons plans, des sorties, de solidarité. A suivre tous les jours de la semaine, du lundi au vendredi de 9h00 à 10h00, sauf le mercredi.
Radio FM-plus investit l'environnement local – Montpellier (...)

- Revue de presse
LinuxFr

Imprimantes et libertés


Internet
Published
March 16, 2023 17:35
Imported
March 17, 2023 13:03

Le logiciel libre a commencé avec le légendaire refus d’accès au code source d’un pilote d’imprimante : Richard Stallman voulait améliorer un pilote d’impression, mais Robert Sproull avait signé un contrat de non divulgation avec Xerox.

  • Quarante années après, où en sommes-nous ?
  • Quelle imprimante acheter pour un libriste ?

Cette dépêche est la suite de la comparaison des différents modèles d’imprimantes. 😃

Sommaire

Après un an d’utilisation d’une imprimante jet d’encre avec des réservoirs d’encre rechargeables, une supertank, je trouve que c’est un bon compromis pour se libérer des fabricants qui ont tendance à nous emprisonner dans leurs technologies. Mais attention, nous ne vivons pas dans un monde de Bisounours, et les fabricants ne manque pas d’imagination pour capter et menotter la clientèle plus ou moins ignorante. Faisons donc un état de l’art des meilleures technologies d’impression pour les particuliers et comment s’en émanciper pour mieux protéger nos libertés, notre vie privée et notre planète. N’hésitez pas à compléter avec vos commentaires, car mes expériences en imprimantes sont très limitées.

La rédaction de cette dépêche a pris une année. Merci à vmagnin, orfenor, Thecross,
alkino, tisaac, Bruno Ethvignot et Grégoire (GG) pour leurs contributions. Merci à l’équipe de modération pour son formidable travail de relecture/amélioration.

Dans la publication précédente (2021) j’avais fait le tour d’horizon des différentes technologies.

Cette dépêche n’a pas l’ambition de traiter tous les cas. Avec les autres auteurs de cette dépêche, nous avons décidé de nous limiter au cas d’usage d’une famille ayant des besoins modérés d’impressions administrative (noir et blanc), professionnel (quelques fois en couleurs), scolaire (souvent en couleurs) et quelques photos.

Ici, nous écartons le critère de la faible consommation électrique, car une norme européenne contraint déjà les constructeurs sur ce point.

Types d’imprimante

Imprimante laser

L’imprimante laser utilise le principe des charges électrostatiques pour déposer une fine poudre appelée « toner » sur la page. Un tambour d’impression est chargé inversement au toner. Le laser balaye certaines zones du tambour afin de changer sa charge et donc d’attirer ou non le toner (la poudre). Le toner est déposé par le tambour sur la feuille puis est chauffé, ce qui lui permet (en fondant puis en refroidissant) d’adhérer définitivement.

Ce procédé permet d’obtenir une vitesse d’impression élevée et un coût faible sur des grands volumes d’impression, ce qui explique pourquoi il est plébiscité comme moyen d’impression en entreprise.

En contrepartie, le fait de faire fondre le toner entraîne un temps de préchauffage long et une consommation électrique élevée, de l’ordre du kilowatt.

Pour la qualité d’impression, la laser est certes réputée meilleure pour la finesse des lignes (idéal pour du texte). Mais pour mélanger les couleurs (dégradés de couleur et photos), la jet d’encre s’en sort mieux pour la même gamme de prix. Bien sûr, la laser haut de gamme peut imprimer de belles photos, mais elle est bien plus chère, volumineuse et lourde.

À gauche, impression à jet d’encre, à droite, celle d’une imprimante laser (2009), photo dans le domaine public

Pour le cas d’usage familial, la vitesse n’est pas la priorité, car on imprime rarement plus de 50 pages d’un coup. Les rares fois où cela arrive, on peut bien attendre plusieurs minutes, non ? Donc, mettons de côté la supériorité en termes de vitesse de l’imprimante laser.

Imprimante à jet d’encre

Il existe deux types de têtes d’impression.

Buse piézoélectrique expulsant des gouttelettes d’encre, Copyright 2011 Javachan, CC-BY-SA 3.0

Côté technologie, Epson et Brother utilisent depuis toujours des buses piézo-électriques : une céramique polarisée excitée par des variations électriques déforme une buse par laquelle des gouttelettes d’encre sont expulsées.

Les autres fabricants (HP, Canon…) utilisent une technologie plus récente, celle des buses thermiques : l’encre est chauffée brusquement pour la faire bouillir très localement ce qui expulse une gouttelette.

À gauche, une buse piézoélectrique, à droite, une buse thermique, Copyright 2011 Javachan, CC-BY-SA 3.0

Piézo-électrique (Epson, Brother) Thermique (HP, Canon…)
Plus onéreuses à produire à cause des céramiques PZT. Moins chère car moins de contraintes sur les matériaux.
Plus fiable. Vieillit plus rapidement à cause des hautes températures.
Éjecte les gouttelettes à une plus grande cadence. La cadence est limitée par le temps de refroidissement de l’encre.
Éjecte la gouttelette sur une plus longue distance. La buse doit se trouver proche du papier.
Maîtrise de la taille de chaque gouttelette. Quelques tailles de gouttelettes approximatives.
Meilleure qualité d’impression. Moindre qualité d’impression.
Accepte un large éventail d’encres. L’encre doit supporter la chaleur et bouillir à une température précise.

En théorie, la technologie utilisée par Epson et Brother est considérée plus robuste et plus précise. Comme elle est aussi la plus onéreuse, ces fabricants auraient tendance à réduire le nombre de buses par tête d’impression par rapport à celles de HP et Canon.

En pratique, nous (les auteurs de cette dépêche) n’en savons rien. Mettez dans les commentaires vos expériences et idéalement des tests comparatifs. ☺️

Les têtes d’impression sont séparées des cartouches d’encres. La tête d’impression d’une imprimante à réservoirs supertank a la forme d’une cartouche jetable. Elle est, en théorie, de meilleure qualité que celle intégrée dans la cartouche jetable, mais peut tomber en panne durant la vie de la supertank. Par exemple, le mécanisme d’expulsion de l’encre peut s’abîmer, ou encore, de l’encre peut sécher dans ses buses. La quasi-totalité des supertank est conçue avec des têtes d’impression remplaçables.

Problèmes

Pistage

Il a été démontré que les imprimantes ajoutent des marques lors de l’impression souvent invisibles aux yeux humains. Ces points ajoutées lors de l’impression peuvent indiquer le type de l’imprimante et la date d’impression. Une d’elle est appelée « code d’identification de machine » (tracking dots) et existe depuis le milieu des années 80. Mais c’est une vingtaine d’années après qu’elle est devenue publique (en 2004). En 2005, l’Electronic Frontier Fondation a rendu public le système d’encodage et a fourni une liste des imprimantes qui utilisent ce mécanisme.

Voir aussi cet article de la BBC - Why printers add secret tracking dots.

Nous pouvons penser qu’il existe aujourd’hui d’autres marquages plus sophistiqués et qui seront peut-être dévoilés dans une vingtaine d’années…

Coût à l’usage

L’imprimante à jet d’encre classique possède une cartouche pour le noir et une (ou plusieurs) cartouche(s) pour les couleurs primaires. De nombreuses imprimantes refusent de fonctionner avec les cartouches d’autres marques, officiellement une puce électronique est présente pour empêcher la contrefaçon. C’est le fameux modèle économique du rasoir à lames jetables. Cette puce peut parfois déclarer ne plus contenir d’encre (même si c’est faux) après avoir imprimé un certain nombre de pages (quelques centaines de pages en général).

D’ailleurs, HP ne s’en cache pas sur sa page Imprimantes avec sécurité dynamique (page bien cachée quand même) :

Les imprimantes HP sont conçues pour fonctionner avec des cartouches d’encre et de toner HP authentiques. Comme il est courant de le faire dans le domaine de l’imprimerie, les imprimantes HP utilisent une méthode d’authentification des cartouches. Sur certaines imprimantes HP, cette méthode d’authentification comprend des mesures de sécurité dynamique. La sécurité dynamique s’appuie sur l’aptitude de l’imprimante à communiquer avec les puces de sécurité ou les circuits électroniques présents sur les cartouches. HP se sert de mesures de sécurité dynamique pour protéger la qualité de son expérience client, préserver l’intégrité de ses systèmes d’impression et protéger ses propriétés intellectuelles.

Les imprimantes équipées de la sécurité dynamique ont été conçues pour fonctionner uniquement avec des cartouches disposant de puces ou de circuits électroniques HP neufs ou réutilisés. Les imprimantes se servent de mesures de sécurité dynamique pour bloquer les cartouches utilisant des puces non-HP ou des circuits électroniques modifiés ou non-HP.* Les cartouches réutilisées, reconditionnées ou recyclées qui réutilisent la puce ou les circuits électroniques HP ne sont pas affectées par la sécurité dynamique.

Les mises à jour du micrologiciel publiées régulièrement sur Internet assurent l’efficacité des mesures de sécurité dynamique. Les mises à jour peuvent améliorer, accroître ou étendre les capacités et fonctionnalités de l’imprimante, protéger cette dernière contre les menaces de sécurité et servir à d’autres fins, mais elles peuvent également bloquer le fonctionnement des cartouches utilisant une puce non-HP ou des circuits modifiés ou non-HP dans l’imprimante, y compris les cartouches qui fonctionnent aujourd’hui. La plupart des imprimantes HP peuvent être configurées pour recevoir les mises à jour automatiquement ou avec une notification vous permettant de choisir d’effectuer ou non la mise à jour. Pour configurer les paramètres de mise à jour du micrologiciel en ligne, consultez le manuel ou le guide de l’utilisateur de votre imprimante. Les manuels et d’autres documents peuvent être consultés en ligne en recherchant votre imprimante sur https://support.hp.com/fr-fr/printer. Notez que l’inscription de votre imprimante à certains programmes HP comme Instant Ink ou l’utilisation de services comme HP ePrint nécessite de configurer l’imprimante pour qu’elle accepte les mises à jour automatiques du micrologiciel en ligne.

Seules les imprimantes et les cartouches HP authentiques offrent la meilleure qualité, sécurité et fiabilité. Si les cartouches sont clonées ou contrefaites, le client sera exposé à des risques de sécurité et à une qualité nettement inférieure qui peuvent compromettre l’expérience d’impression.

Notez que si l’utilisation d’une cartouche non HP n’annule pas la Garantie limitée HP ou tout contrat d’assistance HP pour l’imprimante, il est possible que toute défaillance de l’imprimante ou de la tête d’impression ou les dommages causés par l’utilisation d’une cartouche non HP ne soient pas couverts par la garantie limitée ou par un tel contrat d’assistance. Pour plus d’informations sur la Garantie limitée HP, rendez-vous sur https://www8.hp.com/us/en/privacy/limited_warranty.html.

* Les puces non-HP et les circuits électroniques modifiés ou non-HP ne sont ni produits ni approuvés par HP. Si vous utilisez une cartouche non HP, veuillez vérifier auprès de votre fournisseur qu’elle est dotée d’une puce de sécurité authentique HP ou d’un circuit électronique HP non modifié.

Néanmoins, certaines entreprises proposent des cartouches jet d’encre compatibles, comme le français UPrint. Et les tarifs sont environ trois fois inférieurs ! 🤩 Pour en profiter, ne pas mettre à jour le firmware de l’imprimante. Les imprimantes HP récentes ont une option HP Cartridge Protection à désactiver (lire le blog de Point d’Encre ou bestprice.ink).

Bref, la clientèle rachète régulièrement de nouvelles cartouches jetables qui ont la plupart du temps une faible capacité : quelques centaines de pages, et encore moins pour les cartouches fournies avec l’imprimante neuve. De plus, l’encre de la cartouche n’est pas utilisée à 100% dans ces cas :

Une cartouche contient, en général, une dizaine de millilitres d’encre pour quelques dizaines d’euros. Cela revient à quelques milliers d’euros le litre, soit 20 à 50 fois plus cher que le sang humain en France ! 🩸 😳

Les solutions

Réservoirs d’encre remplissables

La supertank n’a pas de cartouche jetable, mais des réservoirs d’encre et des têtes d’impression séparés. Au lieu de remplacer la cartouche, c’est l’un des réservoirs qui est rempli à partir d’une bouteille d’encre. D’ailleurs, le terme « supertank » signifie « super réservoir ».

Attention, chez Brother, c’est un peu différent. À l’origine, les premières INKvestment étaient des jet d’encre à grosses cartouches jetables avec un coût par page très faible. Puis, elles furent remplacées par les INKvestment Tank Extended Print (INKvestment Tank en abrégé) qui nécessitent toujours de grosses cartouches jetables, mais l’encre contenue est transférée dans des réservoirs internes. Ce tour de passe-passe lui permet de se placer sur le marché des supertanks (car réservoir interne). Oui vous avez bien lu : obligation d’acheter des cartouches jetables Brother pour remplir les réservoirs d’encre, pour empêcher la clientèle captive d’acheter l’encre chez la concurrence. ☹️

Petite anecdote, les Epson EcoTank WorkForce Pro nécessitaient l’encre sous la forme de sacs en aluminium à la place de réservoirs internes remplissables. Ces imprimantes ne sont plus produites. Le coût par page générée était plus élevé avec les sacs, les bouteilles ont gagné.

Sacs à encre pour les vieilles Epson EcoTank WorkForce Pro, Copyright Epson

Obsolescence programmée ?

Des personnes s’interrogent sur la fiabilité des supertanks sur le long terme. Voici une question posée sur le forum officiel de Canon le 26 décembre 2021, et restée sans réponse dont voici une traduction personnelle :

Les imprimantes Canon Megatank sont-elles conçues pour échouer ?

J’ai fait des recherches sur les nouvelles imprimantes parce que j’aimerais avoir une imprimante à jet d’encre pour faire de la sérigraphie et la Megatank a attiré mon attention. Mais j’ai découvert dans une vidéo que l’imprimante est conçue pour tomber en panne. En effet, lorsqu’elle atteint un certain compteur d’encre usagée, l’imprimante ne fonctionne plus, et il n’y a pas de solution pour l’utilisateur final si l’éponge d’encre usagée est complètement remplie. Vous devrez littéralement payer quelqu’un, acheter quelque chose, ou simplement jeter votre imprimante, car elle ne fonctionnera plus……

Est-ce vrai, et si oui, pourquoi ? Pourquoi serait-elle conçue de cette façon ? Cela semble horrible.

Une supertank imprime davantage

Une imprimante à jet d’encre d’entrée de gamme munie de cartouches neuves s’arrête généralement d’imprimer au bout de quelques centaines de pages. Une supertank d’entrée de gamme avec ses réservoirs pleins imprime entre 5 000 et 20 000 pages selon le modèle, soit environ 40 fois plus.

Il existe aussi la jet d’encre avec une très grosse cartouche jetable (souvent seulement de l’encre noire) qui imprime des milliers de pages. Mais ces imprimantes cherchent plutôt à concurrencer les imprimantes laser en offrant un plus petit encombrement. La vitesse et la qualité d’impression de ces jets d’encre se rapprochent de celles des lasers.

Un coût à la page plus intéressant pour la supertank

Calculer le coût à la page est complexe vu le nombre impressionnant de modèles d’imprimantes et de cartouches jetables.

En général, pour l’encre noire, une cartouche jetable (12 ml) permet d’imprimer quelques centaines de pages, alors qu’une bouteille d’encre (135 ml) coûte trois fois moins cher et permet d’imprimer 40 fois plus de pages. À la louche, le coût à la page est environ 100 fois plus intéressant avec une supertank. Attention, il faudrait pour bien faire, prendre en compte le prix d’achat de l’imprimante et l’éventuel remplacement de sa tête d’impression. Qui veut affiner cette estimation du coût à la page dans les commentaires ?

La liberté de choisir son encre

En bref, à l’achat, une supertank est plus chère que son équivalent en cartouches jetables, mais cela revient moins cher après avoir imprimé des milliers de pages. D’ailleurs, la gamme supertank n’est pas toujours mise en avant sur le site web des fabricants, sauf peut-être pour Epson.

Et si on imprime seulement quelques centaines de pages par an, est-ce que ça vaut le coup pour un libriste de dépenser davantage ?

Disons oui, car posséder une supertank, c’est vivre libre, sans être menotté au fabricant de son imprimante. Cela a été mon argument décisif pour l’achat d’une supertank.

Une alternative serait de recharger soi-même sa cartouche jetable (avec de l’encre pas chère) et de forcer une remise à zéro de la cartouche avec une combinaison de touches de l’imprimante. Mais, c’est plus fastidieux que de remplir ses réservoirs d’encre.

Qualité d’impression

Certains modèles à cartouche jetable sont conçus pour les tirages photo couleur. Elles sont souvent équipées de trois cartouches couleurs séparées (une pour chaque couleur primaire). À partir de 300 €, quelques modèles sont même équipés de cinq ou six cartouches pour une palette de couleur plus nuancée. Dans cette gamme de prix, des imprimantes à cartouche jetable impriment même au format A3.

Les modèles de supertank sont moins nombreux, et seuls les Epson EcoTank Photo ET-8500 et ET-8550 qui disposent eux aussi de 6 réservoirs d’encre. Cette dernière (ET-8550) imprime même au format A3. Ces deux supertanks haute qualité sont vendues respectivement dans les 600 € et 800 €. Elles sont fournies avec suffisamment d’encre pour imprimer environ 5 000 pages A4.

Clairement, pour obtenir d’excellentes impressions photo, les modèles à cartouche jetable sont plus nombreux et plus faciles à trouver que les rares modèles supertank.

Compatibilité GNU/Linux

Fabricant Gamme supertank Compatibilité Linux
HP 😀 Smart Tank 🤔 Bonne hors HP+
Epson 😀 EcoTank 🤔 Bonne
Brother 😈 INKvestment Tank 🤔 Bonne
Canon 😀 Megatank PIXMA G Series ❓ Canon ne semble pas l’indiquer
OKI Pas de jet d’encre non vérifiée
Lexmark Pas de supertank non vérifiée
Xerox Pas de supertank non vérifiée

Malheureusement, pour la liste des imprimantes compatibles GNU/Linux, le site collaboratif openprinting.org liste seulement les pilotes libres et n’est pas toujours à jour, ni même h-node.org, ni help.ubuntu.com. 😐

Dans son article Finding Linux Compatible Printers (2019-2020), Hayden James (pas le DJ) explique que HP fait un grand effort pour maintenir des pilotes GNU/Linux de qualité pour la plupart de ses imprimantes, au contraire des autres fabricants. Néanmoins, tout n’est pas rose pour HP, voyons pourquoi.

HP

Depuis 2001 (plus de 20 ans), le projet HP Linux Imaging and Printing (HPLIP) fournit les pilotes pour plus de 3000 imprimantes, scanners et fax :

HPLIP propose une vingtaine d’outils. L’interface est au choix, en ligne de commande (CLI) ou avec une interface graphique (GUI). Pour assurer cette compatibilité sur une si longue période, HPLIP utilise Python 2.3+ et Qt 3+. Le + indique la compatibilité avec les versions supérieures, soit avec Python 2.4, 2.5, 2.6, 3.x et avec Qt v4 & v5. Bref, HPLIP s’adapte à la version de Python et Qt présente sur le système d’exploitation. 😺

Liens intéressants :

Par contre, nous n’avons pas trouvé de dépôt Git officiel du code source, uniquement une centaine de tarballs publiés depuis 2006. 😟

Attention, jmfriedt a eu des difficultés avec l’imprimante HP LaserJet MFP M234sdwe.

L’utilisation du scanner HP via HPLIP nécessite le téléchargement d’un binaire non-libre. 😢

Epson

Nous n’avons pas trouvé une liste officielle des imprimantes Epson compatibles GNU/Linux. Néanmoins le site officiel rassure, et après quelques clics la page http://download.ebz.epson.net permet de vérifier la prise en charge de Linux pour un modèle précis.

Les pilotes pour Linux sont maintenus par une équipe au Japon, mais nous n’avons pas trouvé leur site web, et encore moins un dépôt Git officiel. 😟 Le développement de ces pilotes libres est bien opaque.

Brother

Comme chez Epson, pas de liste officielle des imprimantes Brother compatibles GNU/Linux. Nous n’avons pas trouvé de site dédié, et encore moins un dépôt Git officiel. 😟

Les gammes d’imprimantes Brother ne sont pas faites pour un usage domestique, mais pro. À ce titre les modèles sont commercialisés longtemps. Les lasers et les jets d’encre sont presque toutes prises en charge sous Linux par les pilotes non-libres fournis par Brother : un BLOB binaire qui s’interface avec CUPS et Sane. Des scripts en Bash (faciles à modifier) permettent de les utiliser. Certaines imprimantes n’ont pas besoin du pilote Brother, car le pilote libre brlaser fonctionne très bien. On soupçonne brlaser de fonctionner avec toutes les lasers, mais pour le vérifier il faut pouvoir tester. Enfin les lasers Brother émulent les HP et le Postscript. Pas sûr pour les jets d’encre. Merci de partager vos expériences dans les commentaires. 😃

Attention certains modèles, dans les gammes d’imprimantes Brother destinées aux petites entreprises, notamment les MFP, sont trop lentes. C’est une catastrophe, surtout si une autre personne se met à imprimer pendant que l’on est en train de faire un scan : il y a un glitch sur le scan. Lorsque l’on scanne plusieurs pages en haute résolution, la partie scanner fait une courte pause au bout d’une page et demi pour traiter les données, et paf un glitch fin mais visible sur le scan (donc toutes les 2 pages environ). Et, les raccourcis pour le scan (ou la copie) ne permettent pas d’enregistrer le mode de qualité ou de résolution, ce qui oblige à les sélectionner à chaque fois pour chaque scan, avec un écran tactile merdique et très lent. Néanmoins, le scanner Brother portatif (il ne fait que ça) fait le job, bien plus pratique que les MFP.

Pour connaître la compatibilité, à partir de la page des catégories de produit, par exemple cliquez sur Imprimante jet d’encre, puis sur le modèle qui vous intéresse. Si votre modèle n’est pas listé, c’est qu’il n’est peut-être pas disponible en France. Il faut alors changer dans l’URL (query string) le paramètre c=fr par celui de votre pays. Sur la page de votre modèle, les pilotes pour Linux sont disponibles sous les formats RPM (Red Hat/Fedora/…) et paquet Deb (Debian/Ubuntu).

Canon

Comme chez Epson et Brother, pas de liste officielle des imprimantes Canon compatibles GNU/Linux. 😟

Et pire, nous n’avons pas trouvé si une imprimante est compatible avec Linux. Par exemple, cette page listant les PIXMA G Series ne permet pas de connaître la compatibilité avec GNU/Linux. 😕

Néanmoins, félicitons Canon pour ses efforts récents à expliquer à ses clients comment contourner les DRM de ses cartouches. Par contre, cela aurait été plus gratifiant si ce n’était pas lié à la pénurie des puces d’authentification. 😬

OKI, Lexmark et Xerox

OKI, Lexmark et Xerox ne fournissent aucune supertank. Nous les avons donc écartés de cette étude. Merci de partager votre expérience dans les commentaires. 😉

Gutenprint (Gimp-print)

Nous n’avons pas eu le temps (la motivation) de rédiger cette partie qui nous semble pourtant importante. Qui veut bien nous en parler dans les commentaires ? 🤗

IPP Everywhere

La norme IPP Eveywhere est utilisée par toutes les imprimantes récentes (en principe) et CUPS la prend en charge. Quelques infos dans ce forum. Le schéma suivant montre la dépendance aux pilotes d’impression en commençant en 1985 avec la nécessité d’utiliser des pilotes spécifiques à chaque imprimante, jusqu’aux années récentes et le recourt de plus en plus rare à l’installation de pilotes spécifiques pour chaque imprimante.

Évolution de l’impression entre 1985 et 2016, Copyrignt 2001-2022 The Printer Working Group, sous licence Apache-2.0

Impression mobile

Qui a de l’expérience pour imprimer depuis son téléphone ou sa tablette ? Merci de partager dans les commentaires. 🤗

Vers une imprimante 100 % libre ?

Martoni pose bien la problématique dans son journal « Une imprimante open-source ? ».
Nous avons déjà 🐧 :

Mais, à part quelques expérimentations, aucun projet d’envergure ne semble émerger pour remplacer nos imprimantes actuelles !

Bricolage d’une imprimante jet d’encre en open hardware, Copyright 2011 Nicholas C Lewis
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itopie

Conférence-Rencontre à Cité Seniors : Vers un numérique plus éthique et durable


Genève
Published
March 16, 2023 11:41
Imported
March 16, 2023 13:05

Conférence-Rencontre à Cité Seniors : Vers un numérique plus éthique et durable est issu du site itopie informatique.

Club Linux-Gatineau.ORG

Nouvelles – mars 2023


Autre
Published
March 16, 2023 11:00
Imported
March 16, 2023 21:03
Distributions (via Distrowatch.com): 2023-03-01 : Linux From Scratch 11.32023-03-01 : NuTyX 23.02.12023-03-02 : Armbian 23.022023-03-06 : Garuda Linux 2303052023-03-06 : Rescuezilla 2.4.22023-03-06 : LibreELEC 11.0.02023-03-10 : siduction 22.1.12023-03-13 : Kali Linux 2023.12023-03-15 : Qubes OS 4.1.22023-03-16 : Murena 1.9 Nouvelles Continuer la lecture Nouvelles – mars 2023
itopie

Salon du livre : participation aux assises de l’édition


Genève
Published
March 16, 2023 10:37
Imported
March 16, 2023 13:05

Salon du livre : participation aux assises de l’édition est issu du site itopie informatique.

itopie

Apéro coopérateurs·trices d’avril


Genève
Published
March 16, 2023 10:17
Imported
March 16, 2023 13:05

Apéro coopérateurs·trices d’avril est issu du site itopie informatique.

itopie

Ateliers « Bonnes pratiques numériques »


Genève
Published
March 16, 2023 10:09
Imported
March 16, 2023 13:05

Ateliers « Bonnes pratiques numériques » est issu du site itopie informatique.

Framasoft

Où est donc passée la culture numérique ?


Auvergne-Rhône-Alpes
Published
March 16, 2023 09:10
Imported
March 16, 2023 13:03
Le collectif « Lost in médiation » vous invite cette semaine à découvrir les réflexions de Vincent Bernard. Bonne lecture ! Vincent Bernard est coordinateur de Bornybuzz numérique et juré pour le titre professionnel de Responsable d’Espace de Médiation Numérique (REMN). Il veille … Lire la suite­­
Zoomacom

[Formation EMI, approfondissement] Processus de désinformation et radicalisation(s)


Auvergne-Rhône-Alpes
Published
March 16, 2023 07:30
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March 16, 2023 13:06

En 2021 et 2022, la CNAF en partenariat avec le CLEMI et ASKORIA, a proposé au niveau national et à...

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LinuxFr

Les RPLL le 24 mai 2023 à Lyon (appel à exposants)


Internet
Published
March 15, 2023 23:58
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March 17, 2023 13:03

À l'Hôtel de Région de Lyon, le 24 mai 2023, le Ploss-RA organise les Rencontres Professionnelles du Logiciel Libre (RPLL) pour sa 3e édition.

Ce salon s’adresse à toutes les entreprises, collectivités, associations, universités et écoles qui trouveront des réponses à l’ensemble de leurs besoins numériques, techniques et fonctionnels.

Les RPLL sont organisées par l’association Ploss-RA (Professionnels du Libre et de l’Open Source Software en Rhône-Alpes Auvergne) qui regroupe une quarantaine d’Entreprises du Numérique Libre (ENL) de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ces acteurs du Libre et de l’Open-Source ont pour objectif de favoriser la « coopétition », le développement, la structuration et le renforcement d’un écosystème dynamique autour de l’informatique libre.

Pour cette édition nous sommes à nouveau soutenus et accueillis par la région Auvergne Rhône-Alpes dans l’Hôtel de région, situé à la Confluence, à l’entrée de Lyon.


Photo « Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes, Lyon © Michel Pérès © Region Auvergne Rhône-Alpes »

Sont déjà inscrits une quinzaine d’exposants professionnels. Un village associatif sera également présent. Nous actualisons au fil de l’eau les inscrits sur le site.

Jusqu’au 28 avril 2023 réservez votre stand sur la page dédiée à la réservation. Les tarifs sont identiques à ceux de l’année dernière.

En tant qu’exposant vous pourrez présenter vos solutions, expériences à un large public local. Nous attendons autant de professionnels du privé que du public.

En tant que visiteur, pendant le salon, vous pourrez échanger avec l’ensemble des exposants, accéder aux conférences et à un espace détente restauration/discussion. Ce sera pour vous l’occasion de trouver des prestataires locaux et nationaux de l’opensource et du logiciel libre !

Tout au long de la journée, jusqu’à deux sessions simultanées de conférences seront proposées. Le programme est en cours de préparation. Toutefois nous savons déjà que des sujets et outils comme LemonLDAP::NG (EN), BigBlueButton (EN), SPIP, Sogomail, Dolibarr seront à l’honneur. Nous en profitons pour expérimenter un nouveau modèle de présentation en laissant les sujets libres et en limitant leur durée à 20 minutes. L’idée est de renforcer l’invitation à l’échange entre le public et les exposants autour de leur stand à la suite des présentations.

Nous espérons vous rencontrer lors de cette journée.

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ritimo

Favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale - 2


Île-de-France
Published
March 15, 2023 17:41
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March 15, 2023 21:03

La formation « favoriser la participation des jeunes dans les associations de solidarité internationale » est une formation co-organisée par le réseau ritimo, Engagé·e·s & Déterminé·e·s, et Solidarité Laïque, avec le soutien de l'AFD et de la commission « Jeunesses et Solidarité Internationale » de Coordination Sud.
Les jeunesses, ici et là-bas, sont des actrices clés du changement social et de la solidarité internationale. Souhaitant s'affranchir de leur simple statut de bénéficiaires des programmes qui (...)

- Formations ritimo / Formation, Education à la citoyenneté et à la solidarité internationale (ECSI)
Technopolice

Pétition des élu·es français·es contre la vidéosurveillance algorithmique de la loi JO


Île-de-France
Published
March 15, 2023 11:41
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March 15, 2023 13:05
Le Parlement doit rejeter l’article 7 de la loi Jeux olympiques 2024 ! Notre page de campagne contre la loi JO Cette pétition s’adresse aux élu·es (conseillers municipaux, départementaux, régionaux, députés, sénateurs). Si possible, merci de nous indiquer votre signature depuis votre adresse mail officielle, afin de nous assurer qu’il s’agit bien de vous en écrivant …

Lire la suite "Pétition des élu·es français·es contre la vidéosurveillance algorithmique de la loi JO"

LinuxFr

Sortie de la Fedora Linux 38 Beta


Internet
Published
March 15, 2023 11:34
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March 17, 2023 13:03

En ce mardi 14 mars, la communauté du Projet Fedora sera ravie d'apprendre la disponibilité de la version Beta de Fedora Linux 38.

Malgré les risques concernant la stabilité d’une version Beta, il est important de la tester ! En rapportant les bogues maintenant, vous découvrirez les nouveautés avant tout le monde, tout en améliorant la qualité de Fedora Linux 38 et réduisant du même coup le risque de retard. Les versions en développement manquent de testeurs et de retours pour mener à bien leurs buts.

La version finale est pour le moment fixée pour le 18 ou 25 avril.

Sommaire

Expérience utilisateur

  • Passage à GNOME 44 ;
  • La petite souris Xfce est mise à jour après 4.18 tours de roue ;
  • Le gestionnaire de connexions SDDM (utilisé par KDE par exemple) utilise Wayland par défaut ;
  • L'image Fedora Linux avec le bureau Budgie devient une image Spin officielle ;
  • De même pour l'image Fedora Linux avec le gestionnaire de fenêtre Sway ;
  • L'utilitaire initial-setup n'est plus fourni dans l'image KDE et l'image Kinoite ;
  • Flathub n'est plus filtré par défaut lors de l'installation de Fedora Linux, tous les paquets proposés sont donc accessibles ;
  • Le timer systemd pour l'extinction de la machine passe de 2 minutes à 45 secondes, envoyant un signal SIGABRT si jamais des services n'ont pas réussi à s'arrêter dans ce délai ;
  • Les images Live sont modernisées, abandonnant l'usage important de Kickstarts pour les générer afin d'être plus flexible, notamment en créant automatiquement une partition de sauvegarde si de l'espace libre est détecté sur la clé USB par exemple ;
  • cups-filters passe à la version 2.0b ;
  • Dans le domaine de l'impression le paquet ipp-usb devient une dépendance faible de cups ou de sane-airscan pour proposer la prise en charge des imprimantes USB par défaut sans installations supplémentaires de la part de l'utilisateur ;
  • La distribution LaTeX TeXLive version 2022 est proposée, qui est la dernière version avec une prise en charge longue durée ;
  • L'utilitaire ImageMagick tire profit de sa 7e version.

Gestion du matériel

  • L'installateur Anaconda utilise mdadm au lieu de dmraid pour la prise en charge des stockages RAID reposant sur un firmware ou un BIOS ;
  • L'image LXQt est proposée pour l'architecture aarch64 ;
  • Fourniture d'une image avec Phosh, GNOME Shell pour mobile, à destination des téléphones ou des tablettes pour l'architecture x86_64 et aarch64 ;
  • L'architecture s390x utilise les processeurs de la génération z13 comme base, les plus anciens ne seront plus forcément compatibles ;
  • Les implémentations du serveur X (Xorg et Xwayland) refusent à des clients ayant un boutisme différent du serveur de s'y connecter ;
  • Première partie de la migration vers une image noyau unifiée (donc unifiant noyau, initrd, ligne de commande du noyau et signature) pour les plateformes avec UEFI mais rien ne change par défaut à ce sujet pour les utilisateurs ;
  • L'installateur de l'image IoT récupère celui de CoreOS pour simplifier son installation.

Internationalisation

  • La police par défaut pour la langue thaï et le cambodgien passe à Noto ;
  • Tandis que les polices Noto CJK pour les langues chinoises, japonaises et coréennes utilisent la variante variable au lieu de static comme auparavant ;
  • Mise à jour de libpinyin 2.8.

Administration système

  • Les clés du serveur SSH suppriment la lecture par les utilisateurs du groupe ssh_keys (qui est supprimé) pour rétablir le SUID bit de l'utilitaire ssh-keysign ;
  • RPM utilise Sequoia pour traiter le format OpenPGP au lieu de sa propre implémentation interne ;
  • Le paquet systemd-udev fourni par défaut la règle Link.MACAddressPolicy=none au lieu de Link.MACAddressPolicy=persistent ;
  • Le gestionnaire de paquet Microdnf est mis à jour à sa 5e version.

Développement

  • La mise à niveau de la chaine de compilation GNU est à l’œuvre avec GCC 13.0, binutils 2.39, glibc 2.37 et GDB 12.1 ;
  • Retrait de la prise en charge du langage Guile pour étendre GDB pour laisser la place à Python pour cela ;
  • Pendant que LLVM version 16 débarque ;
  • GNU Make prépare sa version 4.4 ;
  • Le langage Go quant à lui passe à la version 1.20 ;
  • Le langage Ruby expose sa version 3.2 en vitrine ;
  • Le langage PHP évolue vers la version 8.2 ;
  • Le gestionnaire de base de données PostgreSQL met à jour à la version 15 ;
  • Pendant que Haskell GHC (le compilateur Haskell) 9.2 avec sa suite Stackage 20 sont disponibles ;
  • L'écosystème Node.js est repackagé pour autoriser des installations multiples et parallèles, abandonnant l'usage des modules qui était la voie privilégiée ;
  • La bibliothèque pcre est marquée comme obsolète au bénéfice de pcre2, sa suppression totale des dépôts (et de ses dépendances) est à prévoir prochainement ;
  • OpenJDK est compilé pour ressembler plus aux implémentations standards de JDK avec les bibliothèques internes au lieu de celles du système et la compilation avec la bibliothèque libstdc++ liée statiquement ;
  • La boîte à outils pour le développement Web en Python nommé Pyramid bénéficie de la version 2.0 ;
  • Mise à jour de python-packaging version la version 22.0 ;
  • Le paquet python3-toml est considéré comme obsolète avant suppression définitive à venir depuis la prise en charge de cette fonctionnalité dans la bibliothèque standard depuis Python 3.11 ;
  • Le paquet du compilateur FreePascal fpc est subdivisé en trois paquets : fpc pour le compilateur lui même, fpc-ide pour l'environnement de développement en ligne de commande et fpc-units-NOMARCHITECTURE-linux pour la bibliothèque standard précompilée ;
  • Le générateur d'interface SWIG se balance vers la version 4.10.

Projet Fedora

  • La génération des images Fedora IoT reposera sur osbuild ;
  • Les paquets sont compilés avec l'option _FORTIFY_SOURCE=3 au lieu de _FORTIFY_SOURCE=2 pour mieux se protéger contre les buffers overflow dans les logiciels fournis ;
  • Les paquets sont également compilés avec les options -fno-omit-frame-pointer et -mno-omit-leaf-frame-pointer par défaut ;
  • Les paquets qui veulent changer leur option de compilation doivent passer par les macros %_pkg_extra_cflags, %_pkg_extra_cxxflags, %_pkg_extra_fflags et %_pkg_extra_ldflags pour plus de lisibilité et de traçabilité ;
  • rpmautospec (qui emploie les macros %autorelease et %autochangelog) est recommandé pour l'ensemble des paquets par défaut ;
  • Activation de la macro %clamp_mtime_to_source_date_epoch à 1 qui configure mtimes en $SOURCE_DATE_EPOCH pour la compilation reproductible des paquets ;
  • La macro pour gérer les dépendances des modules Perl perl(:MODULE_COMPAT%(eval "%{__perl} -V:version"; echo $version))_ est supprimée au profit de perl-generators ;
  • Les paquets Python fournissant la métadonnée python3dist(…) = 0 échoueront dans leur construction ;
  • Début de l'usage généralisé des noms de licence provenant du projet SPDX pour la licence des paquets plutôt que des noms du projet Fedora, de manière facultative pour l'instant.

Tester

Durant le développement d'une nouvelle version de Fedora Linux, comme cette version Beta, quasiment chaque semaine le projet propose des journées de tests. Le but est de tester pendant une journée une fonctionnalité précise comme le noyau, Fedora Silverblue, la mise à niveau, GNOME, l’internationalisation, etc. L'équipe d'assurance qualité élabore et propose une série de tests en général simples à exécuter. Suffit de les suivre et indiquer si le résultat est celui attendu. Dans le cas contraire, un rapport de bogue devra être ouvert pour permettre l'élaboration d'un correctif.

C'est très simple à suivre et requiert souvent peu de temps (15 minutes à une heure maximum) si vous avez une Beta exploitable sous la main.

Les tests à effectuer et les rapports sont à faire via la page suivante. J'annonce régulièrement sur mon blog quand une journée de tests est planifiée.

Si l'aventure vous intéresse, les images sont disponibles par Torrent ou via le site officiel.

Si vous avez déjà Fedora Linux 37 ou 36 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers la Beta. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

En cas de bogue, n'oubliez pas de relire la documentation pour signaler les anomalies sur le BugZilla ou de contribuer à la traduction sur Weblate. N'oubliez pas de consulter les bogues déjà connus pour Fedora 38.

Bons tests à tous !

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Club Linux-Gatineau.ORG

Nouvelles – mars 2023


Autre
Published
March 15, 2023 11:00
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March 15, 2023 21:03
Distributions (via Distrowatch.com): 2023-03-01 : Linux From Scratch 11.32023-03-01 : NuTyX 23.02.12023-03-02 : Armbian 23.022023-03-06 : Garuda Linux 2303052023-03-06 : Rescuezilla 2.4.22023-03-06 : LibreELEC 11.0.02023-03-10 : siduction 22.1.12023-03-13 : Kali Linux 2023.12023-03-15 : Qubes OS 4.1.2 Nouvelles et Articles sur Continuer la lecture Nouvelles – mars 2023
Zoomacom

Les coordinateurs PDN Auvergne-Rhône-Alpes réunis à Saint-Étienne


Auvergne-Rhône-Alpes
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March 15, 2023 09:15
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March 15, 2023 13:05

Le mercredi 8 mars, l’association Zoomacom, qui coordonne pour la CAF 42 le dispositif des Promeneurs du Net de la...

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JabberFR

Lettre d’information XMPP de février 2023


Île-de-France
Published
March 15, 2023 09:08
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March 15, 2023 13:04
N. D. T. — Ceci est une traduction de la lettre d’information publiée régulièrement par l’équipe de communication de la XSF, essayant de conserver les tournures de phrase et l’esprit de l’original. Elle est réalisée et publiée conjointement sur les sites XMPP.org, … Continuer la lecture
LinuxFr

Une page se tourne à l'April, une libraire est présidente depuis 100 jours


Internet
Published
March 14, 2023 11:59
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March 17, 2023 13:03

Trois mois… C’est fou ce que cela passe vite.

En décembre 2022, j'ai repris la présidence de l’April, l’association pour la promotion et la défense du Logiciel Libre. Cette association existe depuis 1996 et compte presque 3 000 membres. N’étant ni informaticienne, ni juriste, ni politicienne, j’avais refusé le poste quand un des anciens présidents, Lionel Allorge, me l’avait proposé, syndrome d’imposture inconscient sans doute. Après quinze ans dans l’association dont dix en tant qu’administratrice, c’était le bon moment pour se lancer.

Mais être présidente de l’April, ça m’engage à quoi ? C'est ce que nous allons voir.

Les personnes qui se sont succédé à la présidence de l'April : Fred, Benoît, Tangui, Lionel, Jean-Christophe ou Véronique (maintenant vous connaissez leurs prénoms) ont été confrontées à des combats, des injustices, des politiciens godillots, des messages à passer et à faire passer. Celles et ceux qui me connaissent savent que je suis dynamique, joviale, que j’aime aller vers les autres, travailler en équipe, rencontrer des libristes, construire ensemble, à plusieurs, et surtout totalement utopiste sur la société dans laquelle je souhaiterais vivre. Exigeante avec moi-même, je me suis fixé plusieurs objectifs à mener au sein de l’April dans l’année à venir même si, parfois, cela me semble irréalisable lors de mes insomnies. Heureusement, j’ai la chance d’être entourée de personnes formidables : les personnes de l'équipe salariée, du conseil d'administration (CA) et les membres de l’association.

1) Se mettre à jour sur les dossiers institutionnels de l’April

Chaque bénévole s’intéresse à ses sujets préférés, moi j’étais plutôt dans la vie de l’association, la tenue de stands, la sensibilisation. Mais, devenue présidente, j'ai dû me mettre à jour, m’informer et me tenir au courant des dossiers institutionnels que traite l’April : proposition de loi sur le contrôle parental, l’OpenBar du ministère des Armées avec Microsoft, Pacte du Logiciel Libre, Conseil d'expertise logiciels libres, Label Territoire Numérique Libre, GAFAM-Nation un rapport éclairant sur le lobbying des GAFAM en France, proposition d'évaluation des dépenses de logiciels de l'État, suivi de questions écrites, Ministère de l'Éducation nationale… pour ne citer qu'eux !

C’est assez chronophage de se documenter et de lire des articles sur des sujets avec lesquels on n’a que peu d’affinités, mais tellement intéressant, finalement, de creuser, de chercher des informations, de remonter à leurs sources. Pourquoi les médias ne s’emparent-ils pas de ces problématiques ? Pourquoi ne s’offusquent-ils pas de la domination des GAFAM et de l’inaction des politiques, des mauvaises décisions des responsables, du manque des femmes dans le numérique, du matériel propriétaire, parfois inutile et que l’on impose aux élèves… Arf !, je m’enflamme, désolée !

Des sujets me tiennent énormément à cœur, sur lesquels j’aimerais travailler comme la priorité au logiciel libre pour tous les logiciels utilisés par l'État et les administrations ; l’obligation d'interopérabilité partout ; la sobriété numérique car l'épuisement des matières premières nécessaires au numérique m’inquiète ; l’Éducation nationale qui reste sous le joug des GAFAM, je pense qu'elle doit sensibiliser les élèves à toutes les alternatives pour pouvoir faire des choix éclairés, pourquoi les prive-t-on des logiciels libres ?

Tellement de sujets et si peu d’heures dans une journée !

2) Lister et s’abonner aux différents groupes de travail

Les échanges et les travaux au sein des groupes de travail de l'April se font principalement au travers de listes de discussions auxquelles les membres peuvent s’inscrire. Et même les personnes non membres de l'association, la plupart des listes étant ouvertes à toute personne intéressée par le thème du groupe de travail. Je pensais que la présidente devait les suivre toutes (arf!!). En le faisant j’ai assisté à des réunions passionnantes et parfois passionnées, j’ai participé à des échanges de courriels enthousiastes ou parfois résignés.

Merci:

  • au groupe Éducation qui m’a bien accueillie, m’a expliqué tous les acronymes (j’en ai encore des cauchemars). Réfléchir sur la doctrine numérique du MEN, ou répondre à sa stratégie a été très formateur ! Préparer un état des lieux au sein d’un questionnaire va sûrement prendre beaucoup de temps et de ressources. C'est parti !
  • au groupe Sensibilisation qui approfondit actuellement la réalisation d’un jeu de société (le jeu du Gnou – jeu de plateau aux multiples questions introduisant aux notions du logiciel libre et de son éthique),
  • au groupe Diversité que j’essaye doucement de faire renaître de ses cendres,
  • au groupe Transcriptions que j’ai longtemps animé, qui produit une quantité incroyable de textes tirés de conférences ou d’émissions de radio, il y a toujours des relectures à faire (message peu subliminal),
  • à l’Agenda du Libre, ma présidence a remotivé Echarp qui y incorpore une nouvelle fonctionnalité, un planet des organisations du Libre… J’ai hâte de voir ce que cela va donner et je referais bien une mise à jour des associations (déjà en cours)!
  • au Chapril, à ses animsys, à ses services libres et loyaux que j’utilise au quotidien et à la modération du pouet que je réalise avec deux bénévoles chaque lundi ! Merci à Bastet, le chatons de Parinux, pour son lecteur de flux et à Framasoft pour cette incroyable initiative. <3

Désolée les groupes Admin sys, site web, Libre Association et Traductions, vous vous débrouillez très bien sans moi, je garde mon petit grain de sel. Et puis je dois reconnaître que jamais, je ne pourrai tout lire :’-(.

Plus je côtoie les groupes, plus je déplore notre manque de bénévoles. Un peu comme dans chaque association, me direz-vous, mais imaginez tout ce que l’on pourrait faire si nous étions encore plus nombreux ! Si nous étions encore plus de bénévoles !

3) Aller à la rencontre des libristes

En 2012, quand je suis entrée au conseil d'administration de l’April, je voulais me rapprocher des GULL (groupe d'utilisatrices et d'utilisateurs de Logiciels Libres) et lancer l’opération « enGULLez-vous », on m’en a empêchée sous le prétexte fallacieux que le nom prêterait à confusion. :-D Néanmoins l’idée me plaît toujours.

L’April est souvent traitée de parisianisme : l’équipe salariée est à Paris, beaucoup de réunions s’y organisent. Les différents confinement nous ont permis de nous équiper afin d’organiser des visioconférences, chaque personne pouvant participer depuis chez elle. Et nous en avons bien profité !

Néanmoins, cela ne me suffit pas, c'est frustrant de discuter à distance. J’ai envie de renouer les liens avec les utilisatrices et utilisateurs de logiciels libres, comme lors des April Camps (réunion sur plusieurs jours dans un lieu fermé où sont parfois organisés des from&pif') à Marseille ou Montpellier. Et rien de tel que d’aller à leur rencontre ! J’ai donc mis en place une opération dont le nom ne pourra pas m’être refusé cette fois : Le Tour des GULL ! J'ai ainsi déjà rendu visite à Oisux (Beauvais), à Actux (Rennes) et bientôt à Linux Nantes.

Invitez-moi et je viendrai boire parler de logiciel libre avec vous ! Les festivals recommencent aussi, bientôt les JDLL (Journée du Logiciel Libre) et les RPLL à Lyon, Passage en Seine à Choisy-le-Roi, le Capitole du Libre à Toulouse, l’Open Source Experience à Paris… J’ai hâte d'y tenir des stands, de donner des
conférences ! La présidente est bien placée pour présenter l’April aux novices, répondre aux questions que les membres se posent et féliciter certaines entreprises, associations ou collectivités.

J’ai tellement hâte de m’y remettre et de revoir les personnes que je ne voyais qu’aux Rencontres Mondiales du Logiciel Libre.

Conclusion

Comme écrit au début de cet article, je n'ai pas vu passer ce trimestre !
Je suis reconnaissante aux libristes qui viennent à ma rencontre lors des apéros (va falloir agrandir les lieux de réunions !), aux personnes qui m’envoient des articles de presse qui les ont choquées ou ravies, aux membres du CA et à l'équipe salariée qui discutent avec moi par courriel ou par téléphone afin d’éclairer ma petite lanterne sur certains sujets.

Être présidente de l’April, c’est une aventure qui mérite d’être vécue même si ma librairie en pâtit parfois (mes clients pardonnent mes absences du moment que je continue à leur conseiller de bons livres).

Je suis épuisée (comme chaque année à cette époque, les médecins appellent ça le rhume des foins - sauf qu'il n'y a pas de foin à Paris !) mais épanouie et je me sens toujours investie d’une mission : changer le monde (en mieux) !

Si l'aventure vous tente, vous pouvez adhérer à l'April en allant sur le site de l'association ou en venant nous rencontrer lors des différents évènements que nous organisons ou auxquels nous participons, dont les prochains : l'apéro April du vendredi 24 mars, l'assemblée générale du samedi 25 mars, l'April Camp du dimanche 26 mars ou encore les JDLL (Journée du Logiciel Libre) des 1er et 2 avril à Lyon….

Merci d'avoir lu ce texte jusqu'au bout, je ne pensais pas qu'il serait aussi long quand j'ai commencé à l'écrire, mais que voulez-vous, l'enthousiasme ne se restreint pas !

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